Campagne de jeunes pour la promotion de l’art et la culture du Burkina Faso

L’an 2010 et le 16 octobre de 9H à 12H c’est tenue  au sein du musée national du BURKINA FASO, une activité entrant dans le cadre d’une CAMPAGNE DE JEUNES POUR LA PROMOTION DE L’ART ET DE LA CULTURE DU BURKINA FASO.

En effet l’activité dénommée une «  JOURNEE ENSEMBLE POUR L’ART ET LA CULTURE » a regroupé dans la salle de conférence du dit musée environ cinquante(50) jeunes issus de milieu associatifs différents.

Ainsi les membres du club UNESCO Ami(es) Uni(es) et le club des Amies de l’art, initiateur de ce projet n’ont pas manqué d’invité des clubs frères (les différents clubs UNESCO des établissements et de l’université de OUAGADOUGOU et le Wécré théâtre).

L’activité consistait à faire une conférence sur le thème : «EN QUOI LA JEUNESSE PEUT-ELLE PROMOUVOIR L’ART ET LA CULTURE AU BURKINA FASO» suivis d’une visite guidée des salles d’exposition du musée.

La conférence, animée par M. ZAGRE  AMIDOU en sa qualité de Directeur de la Recherche, a commencé à 9H30 par un chant en cœur de l’hymne nationale et suivie des différentes allocutions.

Le conférencier après avoir donné un plan de travail commence par nous faire appréhender les concepts jeunes, art et culture.

C’est ainsi qu’il nous a donné leurs définitions. Retenons qu’un jeune est âgé entre 18 et 35ans. L’art s’explique par une création, une innovation d’une idée originale à contenu perceptible par nos sens. Il est un élément de la culture et fait allusion à plusieurs domaines (sculpture, peinture, cuisine, art numérique, architecture, poésie…).

Concernant la culture c’est la définition de l’UNESCO qui nous a été donnée. Elle est perçue comme un sens des traits distinctifs matériaux et effectifs qui caractérisent un groupe sociale. Elle se manifeste par l’art, le langage, et la technique. Ensuite M ZAGRE a évoqué le cadre juridique dans lequel les jeunes pourront s’épanouir et promouvoir la culture au Faso.

Retenons qu’essentiellement quatre(04) éléments sont transmirent de génération en génération  pour perpétuer la culture : les valeurs, les normes, les institutions et les attifâtes.

Ensuite le conférencier a exploré le thème de la présente rencontre. Il n’a pas manqué de nous rappeler que la jeunesse du Burkina Faso ne pourra se développer si elle n’a pas conscience de sa culture. Elle ne doit pas se laisser distraire par le système de la mondialisation; elle devrait pouvoir confirmer son sentiment d’identité en gardant ses valeurs, ses normes et sa moralité.

En guise de conclusion, notre conférencier n’a pas manqué de rappeler l’importance du brassage culturel. On doit tenir compte de la culture des autres (symbole de cohésion) mais surtout en ne négligeant pas la notre. la jeunesse de notre pays étant le fer de lance de la nation, l’avenir ; tout doit passer par elle.

Après ce brillant exposé les questions des participants tournaient essentiellement  autour du rôle de l’Etat dans la promotion de la culture et du marché noir des objets d’art : qu’est-ce que l’Etat fait dans ce sens ? A qui la faute si nos objets d’art se retrouvent hors de nos frontières ? Comment les rapatrier et abolir ce trafique ?

Des réponses  satisfaisantes furent données autour d’un débat très houleux. Les participants comprirent que la question de la culture est  un sujet très important et qu’une réponse magistrale ne peut être donnée. A chacun de faire sa part (parler sa langue maternelle, porter des habits traditionnels, connaitre les normes et les valeurs de sa tradition…)

Ces riches moments d’échange prirent fin au environ de 11H30 et les participants visitèrent les salles d’expositions.

Notons que notre culture est très riche et diversifiée. Des rites traditionnels en passant par les masques, la culture burkinabé se suffit à elle même. On gagnerait à, la vulgariser, la valoriser et la promouvoir.

Tout ceci prit fin à 12H30 par une petite collation. Tous furent ravis d’avoir  participé à cette journée et promirent de réfléchir sur  ce sujet brûlant qui est la promotion de la culture.

Notons que la salle de conférence et l’accès aux salles d’expositions ont été gracieusement offerts en raison du partenariat entre les deux clubs, le Musée National et du parrainage de l’activité par Mme Salimata SAWADOGO Directrice du Musée.

M.ZAGRE Hamidou, notre conférencier a lui aussi bien voulu s’entretenir avec nous sur ce sujet qui est d’actualité malgré un programme très chargé et un bref délai pour préparer la communication.

Nous remercions très vivement M.LOUGUE qui nous a soutenus depuis la conception de l’activité. Enfin nous remercions tout le personnel du Musée. Tous ont témoigné de l’intérêt qu’ils accordent à la culture et à la jeunesse du Burkina Faso.

Fait à Ouagadougou le 07 novembre 2010